Brèves de bahut

Retour imprévu

Il ne faut jamais dire « jamais » ni même penser :

« Lafontaine, je ne boirai (plus) jamais de ton eau »

« Et la source est tarie où puisait Louis Duveau »

Auteurs anonymes

La preuve : lorsqu’est parue ma « Légende de la gueule d'enfer », j’ai, vis-à-vis de mon cher ami (1)  Jean Moscou, commis une énorme injustice que je viens essayer de réparer maintenant.

Comme ma « brève » était un peu trop « longue », j’ai été amené à en tronquer certains passages et le couperet est tombé sur le témoignage de Jean dont j’ai extrait et publié ce que je pensais être la « substantifique moelle », dédaignant toute une autre explication au moins aussi méritoire.

C’est pourquoi, je veux citer ici son texte en VO (2), « in extenso » (3), ou presque, je n‘y mets que ce qui concerne « la légende ».

La partie en capitales explique de façon remarquablement néopsychédélique, spatiotemporelle, diducfacféérique (3),  théosophicologique, algébricométaphysique, hydrotéléphérique, vérivérichoquing (4), jaipazassédefrique, peut-être, mais bien plus certainement claire et méticuleusement précise, les fondements et arcanes de l’âme franco-médiévale, dont, ne l’oublions pas, émanent les noms des lieudits qui entourent le cimetière de Veneul-sur-Avre :

 LE PERADIS, et LA GUEULE D’ENFER.

 

La Gueule d’enfer ???

Mais, pour ne pas retomber dans le même piège que lors de la lecture de « L’âme des poètes », gare aux esprits sensibles et délicats, il faut que je vous mette en garde illico :

1 Munissez-vous d’une édition récente du « petit Larousse en 18 volumes » (5), en cas de problème de vocabulaire,

2 Asseyez-vous confortablement sur votre fauteuil préféré,

3 Attachez votre ceinture

4 Dépliez votre parapluie,

5 Préparez un petit sac en papier, vous savez…

Pour éviter la migraine, le torticolis dans les méninges, les tremblements convulsifs des genoux surtout, nausées, vomissements, diarrhées et autres effets secondaires (6) imputables à la lecture d’un tel chef d’œuvre !

Je vais donc enfin céder le mulot et le clavier (7) à mon ami Jean, persuadé qu’il en fera bon usage :

« Loulou, mon cher ami,

Pour la « Légende de la gueule d'enfer », j'ai envoyé un texte précisant que sur le plan du poème, je n'avais pas de lumières, j'avais par contre un autre éclairage de la chose.

Le théâtre médiéval, à l'exception de certaines « farces »  (farce de maître Pathelin, Le Vilain Mire, etc...) était essentiellement religieux, et servait à l'éducation des foules.

Il prenait une dimension (géographique, culturelle et morale) exceptionnelle, avec des dizaines de personnages, des décors, etc... Donc une dimension « évènementielle » qui marquait la vie de tous.

Les « Mystères » présentaient (en gros à partir du XII° Siècle) d'un côté, le devenir des bons chrétiens, LE PARADIS, et de l'autre côté, le destin des mécréants, blasphémateurs, fornicateurs, impies, etc... J'en passe, l'ENFER.

Or, s'il existe une « Gueule d'enfer », il existe aussi à quelques centaines de mètres à peine, une « Ferme du Paradis » qui après avoir été tenue pendant des années par la famille DECUYPERE (Maurice et Antoine élèves du lycée) et être  devenue une brocante (qui doit, aux dernières nouvelles être fermée), représente bien (accroche toi bien aux rideaux !)

"  LA DICHOTOMIE MANICHEENNE OMNIPRESENTE DE L'INCONSCIENT POPULAIRE SOUS-JACENT( BIEN SUR L'INCONSCIENT, C'EST SOUS-JACENT) DE L'EPOQUE MEDIEVALE AVANT QUE NE S'AMORCENT , VENUES AVEC LA RENAISSANCE, LES INTERROGATIONS EXISTENCIALISTES D'UNE PROBLEMATIQUE INTEGRANT COMME PRESUPOSE L'INDIVIDU EN TANT QU'ENTITE SIGNIFIANTE, ET  QUI NE POUVAIT SE  RESOUDRE, (COMME DISENT Les BELGES) APRES DES SIECLES D'ESCLAVAGE ET  QU'AVEC L'EMERGENCE D'UNE EXPLOSION UNIDIRECTIONNELLE, IRREVERSIBLE, TELESCOPIQUE, RECIPROQUE, PARFOIS MÊME CENTRIPETE DE CE REPOSITIONNEMENT DE L'HOMME (ET DE LA FEMME.....PARFOIS !) AUTANT DANS LE RELATIONNEL DANS UNE SOCIETE  GENEREUSE. ALTRUISTE, TOURNEE VERS L’AVENIR, QUE DANS SA DEMARCHE INTROSPECTIVE, AUTO EVALUATRICE, .........ET QUE, ET QUE, ET QUE, ............................................. ET PUIS M................  QUAND ON VOIT CE QUE CELA DONNE !!!!!!!! YA D'QUOI SE MORDRE CE QUE NOS DENTS PEUVENT ATTEINDRE !!!!!! (8)

(8) C’est aussi simple que cela ! 

Cette explication, qui au-delà de cette histoire « romantique » du XIX° Siècle, du type « l'Empereur à la barbe fleurie », ou certaines reconstitutions « fantaisistes » de Viollet le Duc (9), remet les choses à leur place, et me semble de loin la plus réaliste.

Toutes mes amitiés.

Jean »

Comme quoi, « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » !!!!!

Ptit Louis

            (1)         Sans aucune ironie !

            (2)         Comme au cinéma quoi !

            (3)         Pour les latinistes, s’il en reste.

            (4)         Pour les anglophonistes, ça, y’en a ! (Quoi ? On dit bien « saxophonistes », alors…)

            (5)         J’ai testé : le « petit Robert » est moins précis à ce sujet.

            (6)         J’en ai certainement oublié, y a t-il un docteur dans l’avion ?

            (7)         Je réserve la plume à « l’ami Pierrot », le frère de Jean.

            (8)         Robert Delaunay - Relief disques

            (9)         Avec 2 « L », j’ai vérifié.